N’as-tu jamais eu l’impression que ta vie t’épuisait? Que quoi qu’il se passe, les choses allaient toujours plus mal ?
Moi, ça m’ait arrivé plusieurs fois. Et la dernière à été une expérience plutôt bouleversante.
J’ai mis beaucoup de temps à décrypter ce qu’il m’ait arrivé et je n’ai peut-être toujours pas fini. Mais bon, si je veux faire un décryptage parfait de cette histoire, je risque d’y passer ma vie et tu n’es donc pas prêt de lire cet article! Donc, je me lance.
C’est en lisant les récits de personnes confrontées au burn-out que j’en suis venu à écrire cet article. J’ai eu envie de revenir sur ce qui m’était arrivé, le décrypter, le comprendre.
J’avoue que les histoires que j’ai pu lire m’ont frappées par l’état d’affaiblissement que les personnes atteignent dans certains cas. Même si dans mon cas, j’ai eu des phases très dures, je n’ai jamais cessé de travailler. Je n’ai jamais fait de break, ou autres coupures radicales, comme j’ai pu le lire.
Du coup, je suis un peu embarrassé car je ne sais pas réellement nommer ce dont j’ai souffert : burn-out, dépression, ennui profond ?
C’est pour cette raison que je vais te laisser te faire ta propre idée. Et puis si tu souhaites la partager avec moi, ce sera avec grand plaisir. Je te laisse donc seul juge et je reste ouvert à tes commentaires.
Tu verras, à la fin de cet article, j’ai osé un mariage pas franchement évident entre un Poulpe travesti en Bernard l’Hermite et une célèbre centrale nucléaire Ukrainienne. J’espère que cette douce « prise de risque » te plaira et te permettra de comprendre l’illustration de l’article 🙂 (on m’a dit que c’était pas évident à comprendre et que j’étais fou de publier ça…).
L’arbre des causes
Ce que j’appelle « Mon burn-out », a duré environ 1 an et demi. Un an et demi entre le moment ou le Poulpe a été sorti de l’eau puis a replongé dans l’océan pour recommencer à respirer normalement (n’oubliez pas, je suis un Poulpe, je respire sous l’eau!). Je pense que cette expérience est l’aboutissement de nombreuses années de gestation, de petits riens, qui font qu’à l’arrivée, tout se casse la figure.
Ça ressemble très étrangement à une catastrophe industrielle. Pour tout te dire, en commençant à écrire cet article, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la catastrophe de Tchernobyl (la version officielle en tout cas, voir « Tchernobyl arbre des causes » sur le site de l’IRSN, c’est très intéressant). Et au final…on connait la suite.
Voilà, j’ai l’impression que mon burn-out, c’est la même chose :
- Une conception potentiellement instable et mal connue de l’exploitant (un Poulpe qui s’ignore quoi).
- Une série de négligences (commises durant les années précédant le drame en ce qui me concerne).
- Enfin une tentative désespérée des opérateurs pour réussir un test malgré des conditions défavorables et dangereuses (essayer de maintenir une situation insupportable)
Le teaser laisse paraître une fin terrible!!!! Rendez-vous à la fin de l’article 🙂
Une conception potentiellement instable et mal connue de l’exploitant
Tu te souviens de la particularité du Poulpe? Non ? clique ici pour te rafraîchir la mémoire!
Un Poulpe, c’est plutôt du genre instable. La pensée arborescente conjuguée à l’hypersensibilité semble être la racine de cette instabilité. Et celle-ci n’est pas constante, elle augmente avec le stress que génèrent les émotions. Émotions négatives fortes = plus d’instabilité.
Bien sûr, je n’avais aucunement conscience de ce fonctionnement et c’est mon inconscient qui s’est débrouillé tout seul pour faire tourner la bécane jusqu’à très récemment.
Pour vivre convenablement avec cette instabilité, je me suis créé des règles de vie rigides. De sorte que je n’avais pas besoin de trop réfléchir pour prendre des décisions, sans trop faire attention aux émotions. J’appliquais la règle, un point c’est tout. C’est un peu dogmatique comme fonctionnement, je sais, mais c’est efficace et ça rassure. Et chaque expérience un peu douloureuse m’amenait à créer une nouvelle règle bien contraignante, pour être sûr de toujours bien faire et souffrir le moins possible.
C’est une application du principe de précaution.
Mais avec le temps, l’anxiété et les responsabilités grandissantes (l’anxiété, une autre de mes caractéristiques, visiblement habituelle pour un Poulpe), j’ai fini par avoir trop de règles et plus aucune flexibilité (attention, toute ressemblance avec le code du travail ne serait que pure coïncidence). Je suis devenu incapable de faire face aux nouvelles situations que m’envoie la vie. Au départ, les règles me permettaient de résoudre mes problèmes rapidement et efficacement. Elles ont fini par avoir l’effet inverse.
Sans m’en rendre compte j’ai commencé à craindre la nouveauté. Progressivement, la vie est devenue anxiogène au point que toute les situations sortant de mon ordinaire boulot, métro, dodo sont devenus des épreuves. L’instabilité s’est installée doucement.
Pour compenser, j’ai fait ce que je savais faire. Je me suis créé encore plus des règles, de plus en plus dure à respecter ce qui a renforcé mon instabilité…
Une série de négligences
Avec les années, j’ai accumulé des peurs. Ce n’était pas des peurs seulement liées à des événements extraordinaires, mais plutôt à ma vie de tous les jours. Si bien qu’elles étaient toujours présentes quelque part dans mes pensées (arborescentes j’insiste!). Des ritournelles.
Des peurs liées à mon environnement, le taux de CO2 dans l’air, le changement climatique, les mauvais résultats de ma boîte, le budget de mon foyer, le bien-être de ma famille, les parkings surchargés, les reportages h24 de BFM TV (quelle horreur!!!).
Mais également des peurs liées à ma personne : comment faire pour être en même temps, un bon mari, un bon père, un bon fils, un bon copain, un bon salarié, un bon citoyen…
Ma négligence a été de ne pas m’occuper de ces peurs, de les ignorer. J’ai caché mes peurs sans les affronter. Je ne voulais pas prendre le risque de détraquer ma vie si parfaite, mon couple si parfait, ma famille si parfaite, mon travail si parfait… Je ne voulais pas que le monde entier puisse voir ce que moi je constatais et qui m’était insupportable : je ne n’étais (ne suis) qu’un homme parmi tant d’autres, ni pire, ni meilleur. Je suis juste un homme, avec mes qualités, mes travers, mes forces, mes faiblesses, mes peurs.
Je voulais être parfait ! N’avoir aucun défaut !
A une certaine époque de ma vie, j’ai cultivé une image de mec cool un peu cancre, basé sur le rejet de celui que j’étais (voir l’article sur le faux-self)
Puis, j’ai complètement changé de direction et j’ai essayé de me créer une image de mec parfait. Un autre faux-self, bâtit sur le même principe que le premier et rejetant cette fois-ci l’image du mec « normal » que j’étais devenu (c’est le sujet du chapitre 2 qui est en cours).
Au final, cet autre faux-self à atteint ses limites, laissant les peurs me gouverner. Les émotions liées à ces peurs sont devenues de plus en plus intenses, si bien que le stress et l’instabilité sont devenus mon quotidien.
Et l’instabilité c’est fatiguant!
Ça grignote le temps de « présence », les nuits de repos, les petits moments agréables qui font que la vie vaut d’être vécue. Petit à petit le tableau s’est noirci, la peur s’est cachée derrière chaque initiative. La spirale s’est mise en place et m’a aspiré, doucement et inexorablement, vers l’épuisement.
La vie est devenue incroyablement compliquée. A ce moment là, j’avais l’impression d’être monté dans un train dont je ne pouvais plus sortir. Un train posé sur ses rails et parcourant tous les jours le même chemin. J’avais le sentiment de ne plus pouvoir contrôler quoi que se soit, me contentant de suivre les rails, qui m’emmèneraient probablement jusqu’au terminus, comme tous les autres passagers.
Je ressentais ça tous les matins, dans ma voiture, coincé dans les bouchons en allant au travail.
Cela me laissait le temps de ruminer, de me faire des films. Je me disais « il n’y a aucun moyen de s’en sortir, il faut faire quelque chose ». Et puis dans les moments les plus sombres, je me disais que peut-être une maladie grave serait salutaire. Ou alors, si par hasard la voiture venait à se jeter dans le bas côté, j’aurais là une occasion de changer, contraint et forcé par des blessures qui m’empêcheraient de continuer ma vie actuelle. Pour ma part, je n’ai pas eu suffisamment de folie pour en arriver là. J’ai eu de la chance. Un coup d’œil dans le rétro me suffisait pour apercevoir la bouille de Poulpiniotte (c’est ma fille), rêvassant dans son siège auto alors que je l’amenais à la crèche. Ça m’a permis de résister à la tentation et de toujours rester du côté lumineux de la force 🙂
Des solutions désespérées pour maintenir une situation mal embarquée
Pour ignorer mes peurs, fuir les problèmes et maintenir l’illusion, j’ai fais en sorte de regarder ailleurs. J’ai détourné mon attention.
J’ai usé de plusieurs techniques :
- Je me suis plongé dans le travail et les projets
- Je me suis imposé des objectifs très (trop) ambitieux et j’ai fini par échouer
- J’ai rigidifier mon comportement par de nouvelles règles contraignantes
- J’ai élus des boucs émissaires pour justifier mes échecs (patron, femme, enfants…)
- J’ai occupé les moindres secondes de ma vie
Avec le temps (tout ça prend plusieurs années). J’ai construit une spirale infernale, une vie insupportable, sans saveurs, stressante, trop intense…
EPUISANTE!
Pour supporter la situation, j’ai muselé mes émotions. J’ai baissé ma sensibilité pour ne plus ressentir.
Au fil des ans, je me suis déconnecté des mes sensations et de mes émotions. J’étais incapable de distinguer ce que j’aimais de ce que je n’aimais pas. C’était comme manger de la nourriture, sans pouvoir en ressentir les goûts et les saveurs, pourtant si présents dans mes souvenirs. Une torture!
J’étais devenu inerte, imperméable, inaccessible à mes proches. Pour me protéger, moi, le Poulpe, je me suis en quelque sorte réfugié dans une coquille solide, me faisant passé pour un Bernard l’Hermite que je ne suis pas 😉 .
Un sauvetage in extremis
A la différence de Tchernobyl, mon histoire ne se fini pas par une catastrophe de grande ampleur. Dans mon cas, les opérateurs ont eu la présence d’esprit de couper le réacteur avant qu’il ne sur-chauffe et fonde toute l’installation.
La coupure du réacteur s’est produite un matin, pendant que je serrais Poulpiniotte dans mes bras avant de partir au travail. A cette époque, j’étais sur le point de tout plaquer, pour recommencer une nouvelle vie professionnelle. J’avais envie de faire un gros « fuck » à ma vie, un changement de grande ampleur. Passer de la vie d’ingénieur à celle d’agriculteur.
Si cette idée me parait toujours séduisante, elle n’était au moment des faits qu’une tentative désespérée d’échapper à ma vie.
A un moment où ma confiance était au plus bas, où j’étais complètement déprimé, c’était suicidaire…tous les ingrédients de la catastrophe étaient réunis.
J’aurais certainement eu droit à mon explosion nucléaire bien à moi, s’il ne mettait pas arrivé l’anecdote complètement banale que je vais te raconter.
Va savoir pourquoi, un beau matin, je serre ma Poulpiniotte dans mes bras pour lui dire au revoir et puis partir au travail. Rien de plus banal, c’était la même chose tous les matins. Mais ce jour là, j’ai eu une révélation.
Elle n’avait pas 1 an et commençait à se déplacer à 4 pattes. En la voyant me sourire alors que j’allais la prendre dans mes bras, je me suis dit : « je suis tout pour elle ».
Je l’ai serrée contre moi un long moment, le ventre noué, respirant profondément, puis je l’ai reposée par terre.
Ma décision était prise! Il fallait que j’arrête mes conneries!
Au fond de moi, je savais que mon projet n’était qu’une fuite déguisée en changement de vie. Je le savais, mais je ne voulais pas écouter mon instinct. Car pour moi et mon cerveau bienveillant, c’était la seule possibilité de descendre du train.
A ce moment précis, j’ai compris que je n’étais pas en train de descendre du train, mais que j’allais en fait « sauter du train » lancé à pleine vitesse. Et dans ma chute, j’allais entraîner ma famille avec moi.
C’est une des décisions les plus dures que j’ai prise dans ma vie et la première d’une longue série. Mais ça, je ne le savais pas encore.
Accepter de dire : « je me suis planté ».
En fait (oui je sais, je dis et écris souvent « en fait »), j’étais désespéré, fou, radical, con! J’ai pas d’autres mots, je suis désolé. Mais en même temps, ça parle à tout le monde.
Et quand j’ai compris ça, ça m’a fait très mal. Je cherchais à retrouver de la confiance en moi par tous les moyens et j’ai été obligé d’admettre que j’étais en train de tout casser. Avec le recul, je dirai que cette histoire était une main tendue de l’univers. Cela n’a pas été une main facile à attraper crois-moi, mais c’est ce qui m’a permis de descendre du train.
Pourquoi je dis ça. Parce que c’est cette décision, que j’ai prise en écoutant mon instinct et pas mon cerveau, qui est l’origine de mon rétablissement. C’est le point de départ. A partir de ce moment, je savais ce que je voulais. Je n’ai pas pris cette décision pour fuir, mais au contraire pour rester et me battre. Pour affronter mes peurs, aussi terrifiantes et anciennes soient-elles.
Bien évidemment je n’avais aucune idée de ce qui allait m’arriver. Et mon burn-out ou ma dépression, appelles ça comme tu veux, n’a pas disparu comme par enchantement. J’ai du parcourir un long chemin, avec des hauts et des bas. Un chemin si tortueux que je ne suis toujours pas prêt à tout raconter. En plus ce serait trop long et je dois conclure cet article, ce qui va encore prendre un certain temps :-).
Aujourd’hui, je n’ai plus l’impression d’être un con. Mais ça c’est perso, je te l’accorde.
Je pense, n’en déplaise à mon cher Georges Brassens, que quand on est con, c’est simplement que l’on s’est donné la peine de le devenir et que l’on peut aussi changer.
« Bernard is out ! »
J’ai quitté ma coquille et cessé de me faire passer pour un Bernard l’Hermite ! L’histoire se termine donc par une sorte de renaissance.
Comment ?
Quelque mois après la fameuse prise de décision, c’est au tour de Poulpinette (c’est ma femme) de m’expliquer que bien qu’il n’ait pas explosé, le réacteur était toujours instable. Et vivre avec un réacteur instable comme époux, ce n’est pas des plus rassurant. J’ai même fini par comprendre que c’était très éprouvant. En fait, c’est insupportable.
Nouvelle prise de conscience.
Habitué des psychothérapies, je me suis tourné vers un coach de vie, plus intéressé par mon avenir que par mon passé. C’est à partir de ce moment là que les choses ont vraiment commencé à changer. Doucement, avec courage et persévérance j’ai pu sortir de cette très mauvaise période.
Je suis né Poulpe. Pour me protéger et me faire accepter, je me suis travesti pendant des années. J’ai poussé la supercherie allant jusqu’à endosser une coquille, à la manière d’un Bernard l’Hermite. Mais cette coquille protectrice, qui m’a permis de vivre une bonne partie de ma vie, est devenue si solide et si imperméable qu’elle a fini par m’isoler de la vie, m’entraîner dans l’abysse de mes peurs.
Il m’aura fallut passer tout près d’une catastrophe nucléaire pour que je décide d’abandonner cette coquille et d’apprendre à vivre ma vie de Poulpe.
Ce que j’ai appris
Si l’histoire devait se répéter, qu’est-ce qui serait différent aujourd’hui ? Je te livre ma recette, puisse-t’elle t’inspirer et te donner envie de cuisiner.
Tout d’abord, j’ai compris qui je suis et comment je fonctionne. Je sais de quoi je suis capable et quand je dois demander de l’aide. Cela remplace une grande partie de mes règles contraignantes.
J’ai bien-sûr consulté des spécialistes, psychologues et coach pour y parvenir. Mais j’ai également beaucoup lu sur le sujet, histoire de varier les sources. J’ai fini par aboutir à la re-découverte de mon état de Poulpe, ce qui m’a permis de comprendre beaucoup sur mon fonctionnement.
Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être un Poulpe pour s’intéresser à son fonctionnement. C’est simplement une données du problème à prendre en compte ou pas, en fonction de qui l’on est.
Imagine que tu chausses du 41, il ne te viendrait pas à l’esprit d’acheter des chaussures en 43, car sinon tu attraperais des ampoules aux pieds et tu finirais par ne plus pouvoir marcher. Et bien prendre conscience que tu es un Poulpe, c’est comme prendre conscience que tu chausses du 41…et tu agis en conséquence.
Ensuite, j’essais autant que faire se peut d’apprivoiser ma peur. Elle n’est pas là pour me paralyser, mais pour m’avertir d’un danger, ou qu’une chose est importante pour moi. Il n’est donc pas question de faire comme si elle n’existait pas ou même de la combattre, mais simplement d’arriver à lui donner sa juste importance.
Pour cela, je me suis entre autre occupé de « mon enfant intérieur ». A la fois avec mon coach, mais aussi avec ma Poulpinette (qui m’a guidée dans certaines explorations méditatives). J’ai également beaucoup lu sur le sujet, ouvrages et blog. Le résultat fût surprenant et je me suis même amusé à me « connecter » à plusieurs enfants, 6 ans, 10 ans, 14 ans…même si je n’ai jamais rien lu de tel.
Aujourd’hui encore, il m’arrive d’aller câliner mon enfant intérieur lorsque je sens l’angoisse m’envahir. C’est devenue une manière de dialoguer avec mon inconscient, cet autre moi avec qui je partage mon corps, qui possède en quelque sorte sa propre vision du monde.
Pour comprendre ce principe (si tu es comme moi fan de manga) tu peux lire le passage de l’entraînement de Naruto à la chute du destin (Naruto – tome 52 – chapitres 492 à 495). Le héro, Naruto, s’apprête à livrer un combat contre son côté sombre, ce côté de lui qui vie à travers ses peurs (désolé pour le spoil…). En plus le pote de Naruto, « Killer Bee », est assimilé à un Poulpe 🙂 , je viens de m’en apercevoir en relisant le manga.

Après plusieurs péripéties, Naruto fini par comprendre qu’il ne ne peut pas gagner ce combat. Ce côté sombre fait partie de lui, c’est une part de son être qui lui a permis de survivre et devenir plus fort. Il décide alors de cesser le combat et d’accueillir son côté sombre en le remerciant pour tout ce qu’il a fait. Maintenant, Naruto a confiance en lui et il n’a plus besoin que son côté sombre veille sur lui, il n’a plus besoin d’avoir peur…
Enfin, j’ai abordé le « lâcher prise ». C’est à dire, ne pas maintenir une situation devenue insupportable et dangereuse.
C’est une notion complexe, tout en nuance, pour laquelle je prépare un article. Me concernant, c’est un apprentissage long, qui consomme pas mal de ressource et que je poursuis toujours d’ailleurs. Je suis complètement jaloux des personnes pour qui cela semble « couler de source »…
Je ne considère pas le lâcher-prise comme une solution miracle mais plutôt comme un outil que je range dans ma boîte. Je ne l’utilise réellement que lorsque j’atteint la limite de mes capacités et que je commence à perdre ma confiance et mon « estime de soi ». Peut-être qu’un jours son utilisation coulera également de source pour moi ?
D’ailleurs je suis pas le seul à m’intéresser à la question. Voici ce que disait mon pote Karl Paul Reinhold Niebuhr (1892 – 1971).
« Dieu,donne-nous la grâce d’accepter avec sérénité
les choses qui ne peuvent être changées,
le courage de changer celles qui pourraient l’être,
et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre ».


Bonsoir, c’est toujours difficile d’affronter ses peurs, on choisit effectivement la facilité en fuyant… avec cette volonté de tout plaquer comme un « idéal ». Se recentrer sur soi n’est pas chose facile, la vie à 100 à l’heure et les obligations extérieures laissent peu de place. Pourtant c’est tellement important de se trouver, de prendre soin de soi pour diluer ce mal etre alors que l’on a tout pour être heureux.
Merci pour ton partage.
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Bonsoir amie cuisinière. Grâce à toi, j’ai relu ce texte et viens de réaliser que cela fait plus de 2 ans que je l’ai écrit…j’ai l’impression que c’était il y a très longtemps, presque dans une autre vie. Que de chemin parcouru….ça fait du bien de s’en rendre compte. Je te remercie :-).
As-tu toi aussi vécu une expérience similaire ?
PS : Je suis allé visiter ton blog qui est très bien…il est possible que j’essaie quelques recettes 😉
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Bonsoir, je suis tombée par hasard sur ton article et d’autres que tu as écrit. C’est toujours bien de prendre du recul sur ce qu’on a vécu et de se rendre compte de la belle progression.
Je n’ai pas vécu d’expérience similaire mais cela fait écho à des ressentis et des envies, les choses murissent se font, se défont et amène à la réflexion. C’est toujours intéressant de lire les expériences des autres on se sent moins seul finalement.
Bonne soirée.
A bientôt sur le blog…
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Le hasard a encore frappé…en effet, nous sommes tous des humains et donc j’imagine tous confrontés aux mêmes problématiques et chacun s’en débrouille à sa manière. Je te rejoins, je trouve intéressant aussi de voir comment les autres s’y prennent, quelle est leur façon de voir les choses. En tout cas j’espère que tu auras trouvé quelques inspirations pour ton propre chemin de vie, parce qu’une chose est sure, tu n’y trouveras pas d’idée de recette ;-). Bonne soirée.
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